La maîtrise des consommations d’eau figure en bonne place dans le projet de construction par LISEA, filiale de VINCI Railways et exploitant de la LGV SEA, du nouveau site de remisage et maintenance des trains de Marcheprime (Gironde), avec notamment un volume de récupération des eaux pluviales sur les toitures végétalisées du bâtiment estimé à 9 560 m3. Une démarche de réemploi est également intégrée au projet avec, par exemple, le recours à des ballasts reconditionnés. Cette approche environnementale a valu au projet de recevoir le Label BDNA argent (Bâtiment Durable Nouvelle-Aquitaine).
VINCI Autoroutes s’est engagé à réduire l’empreinte carbone des travaux menés sur son réseau de 50 % en moyenne par opération d’ici à 2030, par rapport à l’année de référence 2019. Avec – 25 % à fin 2024, l’entreprise a déjà fait la moitié du chemin. Pour y parvenir, elle joue, en collaboration avec ses partenaires de la maîtrise d’œuvre et des entreprises de travaux, sur plusieurs leviers : écoconception des ouvrages, utilisation croissante de béton bas carbone, d’acier recyclé et d’énergie décarbonée pour les engins, mais aussi optimisation des méthodes de chantier et d’acheminement des matériaux. En 2024, 93 % des agrégats d’enrobés issus des opérations ont été valorisés sous diverses formes, dont 48 % réutilisés sur les chantiers de VINCI Autoroutes. Les progrès de l’industrie routière permettent d’augmenter régulièrement le taux de matériaux réutilisés in situ. Ainsi, lors d’une campagne de maintenance sur l’A87N, portant sur 12 kilomètres de la rocade d’Angers, la totalité des 44 000 tonnes d’agrégats extraites de l’ancienne chaussée ont été utilisées pour la réalisation de 120 000 tonnes d’enrobés recyclés produits par une usine mobile implantée à proximité du chantier. Cette démarche se poursuit en 2025 sur une section de 22 km de l’A87.